Nous avons tous une histoire
CODE MÉMOIRE est un projet artistique qui veut promouvoir la médiation entre le public, le patrimoine immatériel et le territoire où le projet est implanté, contribuant ainsi à l'intégration d’une culture artistique gratuite dans le quotidien des villes et des communes.
Code Mémoire participe à la célébration du centenaire de Pol Bury qui sera lancée officiellement le jour de son anniversaire, ce mardi 26 avril, à La Louvière.
La conférence de presse se tiendra à 11h au Centre Daily-Bul & C° et sera le moment de la présentation officielle de notre QR code : A table avec Pol Bury, Achille Chavée et André Balthazar.
Texte de Helder Wasterlain, interprété par David Greuse et joué par Cédric Charlier au xylophone.
Cette application vous aide à géolocaliser et à scanner les codes QR apposés en plusieurs endroits d'un territoire et ainsi d’écouter librement les récits.
Ces récits, qui mêlent réalité et fiction, sont le résultat de plusieurs entretiens avec les habitants locaux.
Choisissez votre propre trajet. Vous avez la liberté et le choix. Profitez de cette expérience sonore.
Vous êtes désormais un(e) promenard(e).
Vous attendez le métro.
Mais qui est le conducteur/la conductrice de votre rame ? Qui sont les travailleurs de la STIB qui, chaque jour, vous transportent en métro, en tram ou en bus, vers votre destination
?
Grâce à cette application vous aurez accès à sept récits, qui mêlent fiction et réalité, apposés dans sept stations du réseau de métro. Des récits qui sont le résultat de plusieurs entretiens avec différents
travailleurs de la STIB.
Profitez de ce voyage.
Cette application vous aide à géolocaliser et scanner les codes QR apposés en plusieurs endroits du quartier Matongé et ainsi d’écouter librement sept récits.
Ces récits, qui mêlent réalité et fiction, sont le résultat de plusieurs entretiens avec les habitants du Matongé.
Choisissez votre propre trajet. Profitez de ce voyage sonore.
Vous êtes désormais un(e) flâneur/flâneuse.
Vous attendez le métro.
Mais qui est le conducteur/la conductrice de votre rame ? Qui sont les travailleurs de la STIB qui, chaque jour, vous transportent en métro, en tram ou en bus, vers votre destination
?
Grâce à cette application vous aurez accès à sept récits, qui mêlent fiction et réalité, apposés dans sept stations du réseau de métro. Des récits qui sont le résultat de plusieurs entretiens avec différents
travailleurs de la STIB.
Profitez de ce voyage.
Vous attendez le métro.
Mais qui est le conducteur/la conductrice de votre rame ? Qui sont les travailleurs de la STIB qui, chaque jour, vous transportent en métro, en tram ou en bus, vers votre destination ?
Grâce à cette application vous aurez accès à sept récits, qui mêlent fiction et réalité, apposés dans sept stations du réseau de métro. Des récits qui sont le résultat de plusieurs entretiens avec différents
travailleurs de la STIB.
Profitez de ce voyage.
"Vous avez raison, Monsieur, mais le patron veut faire la caisse. Il a l’habitude de le faire toutes les 30 minutes. Il a peur que le monde s’écroule ou qu’une bombe atomique ne soit lancée par un dément Russe ou Américain ou même Africain, j’en sais rien. Je suis nulle en géopolitique de la folie. Je suis une simple nerveuse... pardon serveuse."
Comédien: David Greuse
Musicien: Cédric Charlier - Xylophone
Texte: Helder Wasterlain
Nous sommes le 17 mars de l’an 1600. Juchés sur leurs chevaux, débarquent à Morlanwelz le peintre valenciennois Adrien de Montigny et son jeune collaborateur. Adrien de Montigny a été chargé de cartographier et de peindre à la gouache l’ensemble des villes, villages, forêts, cours d’eau, châteaux et propriétés appartenant au duc Charles III de Croÿ Ærschot.
Comédienne: Stéphanie Cruschiel
Musicien: Luigi Giuverni - Guitar acoustique
Les voilà ! À l’autre bout du tunnel, regardez !! D’un côté, Raoul Warocqué, homme corpulent, cigare entre les doigts de la main gauche, lunettes, moustache bien taillée, chapeau et veste noirs. De l’autre, Valère Mabille, homme de haute stature, mains croisées dans le dos, grande barbe blanche, cheveux argentés et binocle ; on le confond souvent avec le Roi Léopold II.
Comédien: Jean-Pierre Vansantvoort
Musicien: Philippe Hesmans - Synthé
Parmi ces 7 religieuses figurait une jeune moniale d’une grande beauté répondant au nom de Béatrix, qui avait la charge de portière. Un jour, elle décida de quitter l’ordre pour une existence séculière. Avant de quitter le couvent, elle se prosterna devant la Vierge Marie et, tout en déposant les clefs aux pieds de cette dernière, elle lui dit : « Pardonnez-moi de vous quitter ».
Comédien: Eric Delange
Les arbres perdaient leurs feuilles, c’était l’automne 1942, en pleine occupation allemande. Joseph Muriffe s’était dissimulé dans les racines d'un arbre au milieu du Bois de Mariemont. Il avait été prévenu in extremis par le préfet Fonck qui avait eu le sang-froid d’occuper les trois agents de la Gestapo pendant qu'un membre du personnel filait à toute allure dans les longs couloirs de l’Athénée pour avertir Joseph Muriffe.
Comédiennes: Renza Finet et Bertha Van Kalkeren
Musicienne: Juliette Gauthier - Harpe
Laurette Demaret, née à Carnières le 17 novembre 1921 et morte au combat à Temploux, près de Namur, le 26 août 1944, était une résistante belge de la seconde Guerre mondiale. La mort de son père, le 10 mai 1940, victime d’un bombardement allemand, motiva l’engagement de Laurette au sein de la résistance, elle avait à peine 18 ans.
Comédienne: Marie-Françoise Jonnieaux
Musicien: Agostino Catalano - Harmonica
Un contemporain d'Alexandre-Louis Martin était le cycliste Robert Van Der Stockt, né lui aussi à Carnières. Pour le peintre Alexandre-Louis Martin, le temps se mesurait au moyen de couleurs et de pinceaux. Pour le cycliste Robert Van Der Stockt, le temps était chronométré et divisé en étapes. Deux perspectives différentes mais complémentaires.
Comédien: Bernard Melchior
Musicien: Gwendal Bouguet - Harmonipan
Et arrive le moment de l’entrée des ours. Étonnamment, ils sont deux. Le montreur d’ours donne des ordres avec des cris et des coups de fouets. Un des ours affiche pourtant un drôle d’air. Il réagit certes aux instructions mais ses réactions sont plus lentes et plus maladroites.
Comédien: Jean Charles Van Antwerpen
Musicien: Emmanuel Glinne - Trompette
Samedi, 15h, 22 mai 1921. Devant vous : Jules Deraymacker (chef d’équipe) et Léon Magnies à la ligne des courtes ; au petit milieu : Firmin Gueritte ; au grand milieu : Zénon Magnies ; et à la position de foncier, le jeune et puissant : Vital Pourtois. Vous les avez en face de vous ces 5 joueurs, les voilà.
Comédienne: Marina Bovenzi
Musicien: Sons d’une lutte au ballodrome Max Bailly à Mont-Sainte- Aldegonde.
Mais je sens que vous aimeriez en savoir plus... Il y a quelques années de cela, deux individus ont été aperçus sur ce champ. Ce qui a intrigué les locaux, c’est qu’ils étaient munis d’une vieille carte et chacun d’eux avait une pelle à la main. Ils cherchaient visiblement quelque chose.
Comédien: Françoise Quinet
Musicien: Greg Chainis - Guitar électrique
Le Vî Grand Pé sortent une semaine avant le Carnaval. Le type qui a inventé ça, est un génie! Un génie, je vous dis! Il devrait recevoir le prix Nobel! Quelle idée de sortir pendant la nuit, habillés comme des vieux pépères avec une chandelle à la main et de se mettre à faire des bêtises! Quel génie, quel génie! Il y a qu’à Morlanwelz qu’on peut trouver des génies pareils.
Comédien: Pierre Mathues
Musicien: Mike Scheirelinck - Clarinette
Il entre dans l'appartement, traverse le couloir, débouche dans une pièce sans meubles, s’approche de l’inconnue qui semble ne pas se soucier de la présence d'un étranger et regarde ce que la femme observe à travers la vitre. En bas dans la rue, il aperçoit Jan les yeux fixés sur la fenêtre. Jan observe Jan. Un des deux est devenu transparent.
Au milieu de ces œuvres trône une affiche de grand format où on peut lire : <
Badjoko est un dealer qui prend plaisir à faire son métier. Il le fait avec soin et professionnalisme. Il n'est pas là aux ordres de quelqu'un d'autre. C'est lui son propre patron. C’est lui le boss.
Ndingi Vunda a réparé le tam-tam. Après 3 jours, aucune nouvelle de l’inconnu. Il a attendu cinq jours, deux semaines, un mois. L'homme n'est jamais revenu. Ndingi Vunda continuait à fabriquer des tables, mais à chaque fois qu'il regardait le tam-tam rangé dans un coin de son atelier, il ressentait une attraction inexplicable. Une chaleur envahissante, un feu grandissant.
À l'âge de 11 ans, Fernando est devenu apprenti cordonnier, une activité quelque peu ironique, vu qu'il ne possédait pas de chaussures et qu'il marchait toujours pieds nus. C'est peut-être cette ironie qui lui a inspiré le désir de partir pour chercher fortune ailleurs. Son ami António, pour sa part, était devenu concepteur de tunnels professionnel.
Mon mari a fini par ouvrir une petite galerie d'art, la première consacrée à la peinture africaine en Belgique. Il n’y connaissait rien en art, mais son cœur l’aimait. L'art apaisait son cœur. Les couleurs lui faisaient du bien. Le Beau était bon pour lui.
Drogo avait décidé de devenir professeur d'Histoire car il pensait qu’enseigner cette science sociale rendait les gens plus conscients et ainsi plus libres. Pour lui, la liberté était une valeur à vivre dans le présent, un combat quotidien, pour que l’on puisse la conserver dans l’avenir.
Parfois, il est bon de s’arrêter pour regarder passer les métros. Cela fait combien de temps que vous ne l’avez plus fait?
Aujourd’hui encore, Thierry se refuse de fermer la porte de sa cabine quand il conduit car il aime sentir l’odeur des gens. Peut-être que cela fait partie des gènes familiaux.
Un des amis proches de mon père était le peintre Delvaux. Delvaux adorait les gares, les wagons, les locomotives, les trams. D’ailleurs, il avait offert à mon père un petit crayonné représentant une locomotive entrant en gare. Je l’ai encore.
C’est au cours de ces voyages en métro qu’elle a développé un sentiment de jalousie qui a insidieusement grandi en elle. Jalousie de voir certains usagers lire des romans dont elle n’était pas l’auteure.
Même si vous ne croyez pas aux anges, vous ne pouvez pas nier l’existence de ces hommes et de ces femmes. Ils ont un nom, un salaire et, chose la plus importante, une histoire.
C’était bien lui, son adversaire d’antan, l’auteur de ses cicatrices, l’homme contre lequel il s’était battu sur un ring à l'âge de 21 ans pour devenir champion de boxe de Belgique.
La monotonie s’installe, on vit à l’intérieur d’un cercle qui occulte nos horizons. Tout se ressemble, la vie se fige dans un manège endormant : métro, boulot, dodo.